STEPHANE MALLARME RENCONTRE FELIX EDOUARD VALLOTTON

Felix Edouard Vallotton, Coucher de soleil, 1913, huile sur toile, n.c., Collection Privée

Le soleil que sa halte 
Surnaturelle exalte 
Aussitôt redescend
Incandescent

Stéphane Mallarmé, « Cantique de Saint Jean », 1964

Le soleil que sa halte 
Surnaturelle exalte 
Aussitôt redescend
Incandescent

Je sens comme aux vertèbres
S’éployer des ténèbres
Toutes dans un frisson
A l’unisson

Et ma tête surgie
Solitaire vigie
Dans les vois triomphaux
De cette faux

Comme rupture franche
Plutôt refoule ou tranche
Les anciens désaccords
Avec le corps

Qu’elle de jeûnes ivres
S’opiniâtre à suivre
En quelque bond hagard
Son pur regard

Là-haut où la froidure
Éternelle n’endure
Que vous le surpassiez
Tous ô glaciers

Mais selon un baptême
Illuminée au même
Principe qui m’élut
Penche un salut.

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