Piero di Cosimo, Portrait de Simonetta Vespucci, 1480, huile sur bois, 57 × 42 cm, Musée de Condé, Chantilly
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
De ma raisonDear, because your eyes
The shade of skies,
Because your voice, strange
Vision that must derange,
Troubling the horizon
Of my reason,
Paul Verlaine, « A Clymène », Fêtes galantes, 1869
Mystiques barcarolles,
Romances sans paroles,
Chère, puisque tes yeux,
Couleur des cieux,
Puisque ta voix, étrange
Vision qui dérange
Et trouble l’horizon
De ma raison,
Puisque l’arôme insigne
De la pâleur de cygne,
Et puisque la candeur
De ton odeur,
Ah ! puisque tout ton être,
Musique qui pénètre,
Nimbes d’anges défunts,
Tons et parfums,
A, sur d’almes cadences,
En ces correspondances
Induit mon cœur subtil,
Ainsi soit-il !
Mystical singing-birds,
Romances without words,
Dear, because your eyes
The shade of skies,
Because your voice, strange
Vision that must derange,
Troubling the horizon
Of my reason,
Because the rare perfume
Of your swanlike paleness,
Because the innocence
Of your fragrance,
Ah, because all your being,
Music so piercing,
Clouds of lost angels,
Tones and scents,
Has by soft cadences
With its correspondences,
Lured my subtle heart,
Let it be so!