VERLAINE RENCONTRE CALDER

Alexandre Calder, Mobile (arc de pétales), 1941, sculpture, Guggenheim, New York

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


And I let myself go
With the evil wind 
Which carries me 
Here, beyond, 
Like the leaf 
Which has died.

Paul Verlaine, « Chanson d’automne » dans Poèmes Saturniens, 1866 

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.


The long sighs
Of the violins
Of autumn
Hurt my heart
With a languor
Of sameness.

All stifling
And pale, when
The hour sounds,
I remember
Days of once
And I weep.

And I let myself go 
With the evil wind 
Which carries me 
Here, beyond, 
Like the leaf 
Which has died.

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